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    Parfois, dans les forêts  d'Aubrac,un monde enclos s'ouvre à la lumière.

    Une trouée de soleil, une clairière.

     

     

     

     

    Dans la forêt à l'aurore, la biche  s'y promène,

    elle vient y chercher  nourriture et chaleur de la vie .

     

     

    Un chevreuil curieux la regarde passer....

    Amédée Besset


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    Au fond d'une clairière humide où coule un ruisselet d'eau vive,

    les " ligulaires de Sibérie " captent votre regard

    par leur taille élevée et le jaune vif de leur parure.

    Elles ont choisi pour demeure cette terre basaltique

    qu'elles occupaient déjà à la fin de la période glaciaire.

    Rares en France, elles sont très répandues en Sibérie.

     

    En ce mois d'août où les fleurs sont peu nombreuses

    elles attirent toutes sortes de papillons.

    Dans un ballet étourdissant, ils mènent ici joyeuse vie,

    s'enivrant à longueur de journée de leur nectar capiteux.

    A. Besset

     

                                                                                            Vanesse petite tortue

     

                                                                                                           Vulcain


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    On l'appelle " boralde ", ce ruisseau pressé qui court dans la hêtraie .


    Avec lui, dix autres prennent la pente sinueuse et rapide,
    dix autres qui naissent sur le plateau de l'Aubrac à 1300 mètres d'altitude,
    pour atteindre la vallée du Lot : 336 mètres à Espalion.


    Près de Saint-Côme, relief tourmenté de ces paysages
    qu'elles passent en courant à travers gorges et escarpements.


    Du belvédère sur la route de Salgues, majesté imposante de ce pays
    travaillé sur ces versants par l'érosion continue et la fureur des eaux d'orages
    qui creuse ces profonds sillons: ici la boralde de Saint-Chély.


    Les immenses étendues du plateau retiennent l'eau de pluie
    qui s'accumule sous les coulées de lave,dans les cendres volcaniques :
    sortes d'éponges gigantesques qui la restituent après l'avoir filtrée.

     

    A. Besset


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  • Situé à quelques kilomètres de Nasbinals, le lac Saint-Andéol
    campe à 1240 mètres d'altitude, sur une surface de douze ha.
    Fermé sur trois côtés, il repose au fond d'un petit cirque  :
    sorte de conque sonore qui recueille par temps calme les rumeurs du plateau :
    le tintement des sonailles, celui des cloches, les voix, le chant des oiseaux...
    A les entendre si présents, on croirait que chaque son monte du fond de l'eau ;
    ce qui a donné lieu à bien des légendes.
     



    Pendant l'été, dans le silence des hauteurs,
    eau et azur se marient : plénitude de clarté,
    songe profond d'une eau limpide qui réfléchit.
    Le lac garde en mémoire le ciel qui s'y attarde,
    une vasque pleine de sérénité vous est offerte :
    contraste avec les chaos de roches qui parsèment la région.
    Un miroir sans tâche reçoit vos confidences.
    Sa transparence tranquille m'interroge :
    " Sais-tu qu'il y a en toi de la lumière à naître ? "

     


    Tout perdu dans ces immensités, il aime les visites.
    Il faut s'arrêter près de lui, admirer  le dernier tableau
    d'un artiste toujours inspiré par les couleurs du ciel
    qu'il accueille fidèlement sur sa palette.

     A Besset
    ( Aubrac Symphonie )





     


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    Le lac des Picades, entre Saint - Chély et Brameloup :
    petit lac dormant où le regard se baigne dans le recueillement.

    A . Besset


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