•   Le lit des " Plèches " est constitué de roches basaltiques,

    de forme octogonale et porte les stigmates de l'érosion glaciaire.


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  • La-haut sur la montagne, un hêtre m'attend.
    A vrai dire, ils sont trois à m'attendre sur le chemin des " Enguilhens "
    Mais celui-ci a ma préférence.
    Ses bras noueux, les plis et replis de son tronc en disent long,
    ainsi que son tour de taille : pas moins de 6 mètres 30 à hauteur des yeux.
    En toute saison, il porte haut  sa tête dans le ciel.
    Il fourmille de brindilles gourmandes de lumière.
    Toutes ensemble, elles tirent sa vie vers les hauteurs.
    Par bonheur, son pied est bien ancré ses racines profondes
    descendent entre les roches de basalte qu'elles agrippent.

    Son équilibre est solide. Le temps au cours des ans,
    a déposé en lui, sa force et son obstination.
    Tout est inscrit dans son livre de vie.
    Sous sa robe de bure, tout es t noté dans l'épaisseur du bois :
    luttes sans fin, chocs contre les bourrasques, morsures du givre,
    grêles de l'ouest qui lacèrent les feuilles,
    neiges du nord qui glacent les bourgeons...
    Durant l'automne, l'autan le traverse comme un fou,
    sans rauson, sans avertir, sans excuse.
    D'autres fois, sans pudeur, comme un jeu, il retrousse son habit.
    Le vieux hêtre ne s'indigne plus, ne pose plus de questions.
    Pour toute réponse, il met en place son quatuor de contrebasses
    et attaque une gigue qui déconcerte l'intrus.

    C'est un hêtre non violent, un maître de vie d'une patience infinie .

    Sans rien dire, il inspire ma vie dans ses lois essentielles.
    Sur mon chemin, je salue le grand seigneur de la montagne
    avec le respect et l'admiration dus aux grands vieillards pleins de sagesse.

                                                                                                 Amédée Besset
                                                                                                 ( Aubrac Symphonie )






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  •                                                                                                                          Huile sur toile ( 60 x 60 )  mai 2005


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  • Lorsque je vois ce buron perdu dans cette immensité,
    mon regard intérieur rejoint les générations de buronniers
    dont la vie n'avait rien de romantique.
    La fumée de sa cheminée me parle de ce temps
    où, ici, le feu était indispensable à la production et au vivre.
    Elle dit, aujourd'hui, la douceur , le bien-être après la randonnée.
    Un monde a disparu... Une mutation profonde est accomplie.
    De meure ce silence habité par cette longue histoire
    où la nature et l'homme ont vécu en bons partenaires.
    Car il faut être solidaires avec la nature pour pouvoir l'être avec les hommes.
    Il faut accord majeur entre la voix de la terre et celle de l'homme
    pour que le chant de la vie s'élève en symphonie.

    Amédée Besset
    (  Aubrac Symphonie )


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