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    En automne, la clairière exulte, parée du violet-rose de la callune.
    Alors les buissons de myrtille tournent au rouge-incarnat ;
    les gentianes déclinent en passant par toutes les couleurs de la palette,
    pendant qu'alentour, hêtres et alisiers se couvrent d'or et d'argent.
    Symphonie sublime où chaque couleur, au sommet de sa gloire, 
    vient avec délicatesse poser sa nuance propre, ses harmoniques profondes.
    La clairière m'appelle, j'y reviendrai de nouveau écouter sa musique silencieuse
    qui touche le regard, prend le chemin du coeur et le pousse à aimer.

    Amédée Besset
    Aubrac Symphonie


     

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  • Le safran d'automne fleurit sans les feuilles. Celles-ci sont étroites et munies d'une nervure blanchâtre comme tous les crocus.
    Il se distingue du dangereux colchique  par ses trois étamines ( au lieu de six ) 
    et son pistil en plumet jaune et non divisé  en trois longs styles blancs.
    Le fruit ne se développe que l'année suivant  la floraison, avec les feuilles.

    Francis Nouyrigat

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    Mais le moindre friselis dans les hautes ramures me rejetait dans l'inquiétude.
    En automne, j'écoutais en grand émoi, la plainte houleuse de leurs cimes s'élever,
    se propager à perte d'ouïe, retomber soudain, renaître encore,
    dans une alternance de  révolte farouche et de  brusques assoupissements

     Arsène Soreil

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  • Voici le temps où les sureaux mûrissent, la sorbe se met à rougir.
    Le sorbier est acide, ailé. Des vols de grives gourmandes et impulsives s'y agitent
    et les gens qui habitent aux lisières des bois entendent,
    dans la brume matinale, leurs appels claquer
    comme de gros baisers sur les joues de l'aurore.

    Marie Gevers

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