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Belle blonde aux cornes en lyre,
A l'oeil charbonneux,
Tu vas, couronnée de printemps,
De ton allure chaloupée
Par la draille reconnue.
Tu gardes en toi comme un flambeau
Le désir de l'estive...
Et celui-là que tu portas des mois
Dans la touffeur des étables,
Celui-là qui ne sait rien encore,
Trottine près de ton ombre
Avec son mufle rose
Épanoui sous la brise de mai.
A l'unisson vous meuglez vers l'espace,
Fleuve qui remontez
Aux sources vives des sonailles.
Eliane Zunino-Gérard
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Paix, sérénité...
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