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En automne...
Mais le moindre friselis dans les hautes ramures me rejetait dans l'inquiétude.
En automne, j'écoutais en grand émoi la plainte houleuse de leurs cimes
s'élever, se propager à perte d'ouïe, retomber soudain, renaître encore,
dans une alternance de révolte farouche et de brusques assoupissements.
Arsène soreil
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Commentaires
1sittelleDimanche 18 Octobre 2009 à 08:37Il est vrai que l'on souffre parfois, avec les arbres, sans trop savoir pourquoi; il y a des échanges très subtils.Répondre4sechuannVendredi 8 Août 2014 à 14:29
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