• La Clandestine.

     

     

     

    Clandestine

     

     

     

     

    Clandestine 2

     

     

     

     

    Clandestine 4
     

    Cette plante pousse au pied des arbres, tout contre les racines qui plongent dans la terre, et se plaît au bord des cours d'eau, dans la zone où les racines sont en contact fréquent avec l'eau. On la rencontre dans toute la france, avec une prédilection pour l'ouest, le massif central et le sud-ouest.

    Elle est présente aussi en italie, en espagne et en belgique où son introduction est probablement accidentelle.

     

     

    L'absence totale de couleur verte indique que cette plante est une plante parasite,

    qui n'a pas besoin de chlorophylle.

    Cela veut dire qu'elle vit au dépends de l'arbre auprès duquel elle pousse.

    Elle plonge dans les racines de ce dernier des "sucoirs" proches de ceux du gui,

    qui vont constituer de petites canules,

    par lesquelles la sève va passer de la plante hôte au parasite et le nourir,

    un peu comme une transfusion...

    La clandestine n'a donc nul besoin de feuilles aériennes pour effectuer une photosynthèse, car son hôte la nourrit.

    Ses feuilles sont donc souterraines et écailleuses,

    et son réseau de racines suceuses est très développé et enserre étroitement les racines de l'arbre hôte.

    C'est un rhizome imposant dont le poids peut atteindre plusieurs kilogrammes.
    Il faut noter que l'arbre hôte ne souffre aucunement de la présence de son parasite, ce qui distingue la lathrée clandestine d'autres parasites suceurs comme le gui, qui est un ravageur...

     

     

     

     

    La lathrée clandestine, comme presque toutes les plantes à fleurs, produit des fruits qui contiennent chacun quatre à cinq grosses graines. La pollinisation est possible grâce à l'action du vent, mais c'est le plus souvent à la suite de la visite d'une abeille que le pollen est disséminé de fleurs en fleurs...
    Les graines, que la plante est capable de projeter à quelque distance,

    tombent alors dans l'eau et parcourent le courant jusqu'à échouer sur un site favorable. Elle peuvent aussi être disséminées grâce à l'action d'un oiseau ou même se retrouver au coeur d'une fourmilière, emmenées par une ouvrière.

    Dans tous les cas, si l'humidité le permet et si la racine d'un arbre hôte se trouve à proximité, une nouvelle clandestine va pouvoir pousser.

    Il faudra toutefois attendre dix ans avant quelle produise la moindre fleur !

     

    La clandestine, lorsqu'elle a fructifié, n'a plus rien à faire à la surface de la terre.

     C'est pourquoi elle disparait jusqu'au printemps suivant.

    L'été venu, rien ne permet de dire avec certitude que des clandestines poussent au bord de tel ou tel ruisseau, à moins de savoir que ce gros renflement au pied d'un arbre cache en fait un de ses rhizomes. Mais encore faut-il l'avoir repéré au printemps !

     

    http://www.antiopa.info/125-lathree-lathrea-clandestina-fleur-parasite-violette.htm

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 12 Mai 2010 à 09:44
    Joli si j'ai bien compris la leçon, la Clandestine est un gentil parasite...Non..non.. madame la maitresse pas le piquet......
    2
    Mercredi 12 Mai 2010 à 13:23
    Une plante bleue... il faudrait que les chercheurs travaillent sur elle comme ils l'ont fait sur le gui, pour trouver ses secrets; qui sait peut-être pourrait-elle guérir ? une belle idée ta série de plantes, je te remercie; bises
    3
    Jeudi 13 Mai 2010 à 09:32
    Bonjour
    Des suceurs fort joli.Leur mauve vêtement illumine sans doute les terres qui les accueille. Les arbres peuvent bien partager, non ?
    La nature ne cesse de nous étonner par ses tours de passe-passe. Il y a une place pour chaque chose, même s'il s'agit d'un parasite. Je ne connaissais pas celui-ci
    Que ta journée soit belle
    Bises
    Sonia
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