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Le buron des Enguilhens
Lorsque je vois ce buron perdu dans cette immensité,
mon regard intérieur rejoint les générations de buronniers
dont la vie n'avait rien de romantique.
La fumée de sa cheminée me parle de ce temps
où, ici, le feu était indispensable à la production et au vivre.
Elle dit, aujourd'hui, la douceur , le bien-être après la randonnée.
Un monde a disparu... Une mutation profonde est accomplie.
De meure ce silence habité par cette longue histoire
où la nature et l'homme ont vécu en bons partenaires.
Car il faut être solidaires avec la nature pour pouvoir l'être avec les hommes.
Il faut accord majeur entre la voix de la terre et celle de l'homme
pour que le chant de la vie s'élève en symphonie.
Amédée Besset
( Aubrac Symphonie )
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Commentaires
Et pour vivre ici, l'homme devait savoir supporter son isolement...
Je pense qu'il faut une bonne dose d'équilibre intérieur pour savoir vivre ainsi seul avec soi même, à l'image des anciens gardiens de phares, coupés du monde pendant des semaines, voire des mois, des gardiens de refuge en montagne, aussi...
J'admire la "trempe" de ces hommes qui savent (ou ont su) ainsi vivre en harmonie avec eux même, et avec une nature parfois hostile.
Très belles paroles d'A.Besset, encore...
Merci, Jackie.
A bientôt.J'étais certain et sûr qu'il fallait préparer cette découverte....voilà une raison de plus.
Belle fin de semaine.
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Bises et bonne fin de journée.
Mireille.