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         Fasciné par l'azur, grand ami des oiseaux,
         un sorbier chargé de baies s'accroche au basalte
         sur le flanc du neck de Belvezet.
         Quelle folie l'a fait planter là, dans le grand vent !
         Quelle obstination sans limite !

         Le soleil vient lui faire une sève ardente,
         mais ses racines sont condamnées à suivre le chemin de la soif.
         Toujours en quête de quelques gouttes d'eau,
         elles cherchent la moindre fissure, explorent chaque pincée de terre.

         La vie, toujours la vie, je la vois peiner sur l'Aubrac.
         Partout, elle va jusqu'au bout du risque.
        Depuis longtemps dans le tourment, elle épouse la patience des pierres.

            Amédée Besset
           (Aubrac Symphonie )

     

     

     


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    Parfois, dans les forêts  d'Aubrac,un monde enclos s'ouvre à la lumière.

    Une trouée de soleil, une clairière.

     

     

     

     

    Dans la forêt à l'aurore, la biche  s'y promène,

    elle vient y chercher  nourriture et chaleur de la vie .

     

     

    Un chevreuil curieux la regarde passer....

    Amédée Besset


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  • Une joie toute neuve envahit la montagne .
    Le vert tendre efface la rudesse des écorces grises de l'hiver
    et coule comme un fleuve qui s'étale en silence .





    A . Besset


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  •     Un grand dégel de liberté court à travers la montagne.
        Respiration profonde  de tout un peuple
        qui vit sur des rythmes larges et réguliers .

        Le vert tendre coule comme un grand fleuve qui s'étale en silence  .

        Les vieux hêtres oublient leur âge  : il y a urgence à vivre .

                                                                                                 A . Besset


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  •           A genoux dans la neige glacée, le dénuement,
              flagellé par la bise sauvage,
              soumis aux caprices du temps,
              depuis des années, il a tout enduré .
              Il est mort épuisé, ployant l'échine
              au-dessus de ce linceul blanc,
              sans avoir vu la fin de ses tourments...

                                                             A . Besset


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